Maître PHAM XUAN TONG et le QWAN KI DO :
Le QWAN KI DO a reçu depuis peu son appellation définitive mais trouve son origine dans les plus anciennes techniques d'arts martiaux. Il représente l'aboutissement de plus de 25 ans d'études et de recherches effectuées par l'un des plus grands experts des arts martiaux vietnamiens : Maître PHAM XUAN TONG.

Celui-ci a réalisé une synthèse des plus célèbres styles d'arts martiaux sino-vietnamiens. Au Vietnam, il a eu l'honneur et la chance d'être le disciple de Maître CHAU QWAN KI qui l'a désigné, par testament, comme successeur et dépositaire d'e son école chinoise : le WO-MEI ou NGA-MI-PHAI. En outre, il a bénéficié de l'enseignement du "VO" par son oncle PHAM-TRU (licencié es Arts Martiaux au Vietnam).

Le NGA-MI-PHAI est un art martial issu d'une très ancienne souche chinoise. Il a été fondé sous la dynastie des T'SING (1644-1911) par un Hermite du nom de BACH-MI-DAO-NHAN (l'homme aux sourcils blancs) installé dans l'es montagnes du sud de la Chine appelées

NGA-MI-SON. Les techniques de cette méthode sont essentiellement basées sur lunion de deux principes : la force physique et l'énergie vitale. Cette école est spécialisée dans les techniques de mains accompagnées de déplacements et d'esquives. Au cours des siècles, elle a acquis une réputation comparable à celle de l'école SHAOLIN. Le NGA-MI-PHAI a fait son apparition au Vietnam en 1936, très exactement à TRA-VINH. Son propagateur n'est autre que Maître CHAU QWAN KI qui créa plusieurs centres d'arts martiaux : à CHO-LON en 1956, puis à GIA-DINH en 1958.

Le "VO" représente l'art martial vietnamien et réunit les techniques les plus variées en raison du développement d'écoles différentes : VO BACH-NINH au nord, VO QUANG-BINH au centre, VO LAM au sud influencé par les styles d'origine chinoise....Cet art martial est l'Suvre de tout un peuple et a plus de 4000 ans d'histoire. Il a connu des périodes de popularisation au cours desquelles ont été créés l'Université Royale des Arts Martiaux (GIANG VO-DUONG) ainsi que les licences et doctorats en Arts Martiaux mais aussi des périodes défavorables durant lesquelles toute pratique fut interdite.

Un jour, Maître CHAU QWAN KI est appelé à GO VAP, petit hameau du Sud Vietnam, pour prodiguer ses soins. Surpris par un orage, il tente en vain de protéger ses plantes médicinales, quand une voix d'enfant attire son attention. Cet enfant âge de neuf ans, qui s'appelle PHAM XUAN TONG, lui offre l'hospitalité. Ému par sa bonté, il demande sa date de naissance et, après avoir établi sa carte du ciel, (horoscope chinois), il prie ses parents de lui confier cet enfant, promettant de lui transmettre le secret de l'art martial si, toutefois, il peut supporter toutes les épreuves.

C'est une période très difficile, que le jeune PHAM XUAN TONG doit traverser. Un exemple : pendant les deux premières années, l'entraînement ne porte que sur les positions de base ...Dès l'âge de quatorze ans, la durée de l'entraînement quotidien passe à quatre heures ... A dix-neuf ans, il laisse derrière lui, plusieurs victoires sur le plan national. A vingt-deux ans, après avoir abandonné la compétition, il est sélectionné dans l'Équipe des Entraîneurs Nationaux auprès de la Fédération Vietnamienne des Arts Martiaux... Il étudie simultanément l'Art Martial et la médecine traditionnelle, la phytothérapie, la digipunture, l'osthéopathie ... A vingt-trois ans, il doit se résigner à informer son Maître de son intention d'aller en Europe, plus précisément en France, pour terminer ses études supérieures.

Maître CHAU QWAN KI décide alors d'accélérer sa progression, et lui fait découvrir d'autres styles vietnamiens, pratiqués par ses confrères très réputés. Il le recommande aux Maîtres PHAN THANH SU et LONG HOHOI ...

En 1968, Maître PHAM XUAN TONG rejoint la France où il doit parachever ses études médicales. Dès cette période commence le développement d'un art martial nouveau qui fait rapidement de nombreux 'adeptes. La compétence, la persévérance ainsi que les qualités pédagogiques de Maître PHAM XUAN TONG le hissent au niveau des plus grands experts vietnamiens en Occident. Cette régulière ascension, le soutien de ses élèves et l'appui de ses amis aboutissent, en mai 1981 à la création de l'a Fédération Française de QWAN-KI-DO,

Dans le nom de cette école se retrouve le nom de Maître CHAU QWAN KI sans lequel Maître PHAM XUAN TONG ne serait pas ce qu'il est. Ce terme présente une seconde signification :
QWAN (qui s'écrit plus exactement QUAN) signifie BAO QUAN et désigne l'ensemble
KI (KHI) désigne l'énergie
DO (DAO) désigne la voie
Le QWAN-KI-DO représente la voie des énergies corporelles.
Le développement du QWAN-KI-DO s'est maintenant étendu sur le plan international. Si la Fédération Française de QWAN-KI-DO compte déjà plusieurs milliers de pratiquants, la WORLD UNION 0F QWAN-KI-DO regroupe, quant à elle, une vingtaine de pays.

Maître CHAU QWAN KI :

Maître CHAU QWAN KI est né en 1895 dans la province de QUANG-CHAU en Chine. Très jeune, il perd son père. Sa mère ne pouvant relever, c'est son oncle qui assurera son éducation. Celui-ci est un vénérable moine bouddhiste du courant DAI-THUA (source Tibétaine) et dirigeant d'une grande école d'Arts Martiaux le WO-MEI ...

Très rapidement, il montre des qualités indéniables pour la pratique de l'Art Martial. Le niveau technique atteint par Me CHAU QWAN KI est exceptionnel et surprend déjà son entourage... Il poursuivra l'Suvre de son oncle et l'enrichira par te résultat de ses propres recherches.

En 1936, pour des raisons politiques, il doit quitter la Chine et se réfugie à HONG KONG, puis à TRA VINH dans le Sud Vietnam où il vient grossir le nombre de Chinois vivant dans ce pays. Sa maîtrise des Arts Martiaux mais aussi des connaissances de la médecine traditionnelle par les plantes, l'acupuncture, le font rapidement connaître dans cette région. C'est à la suite d'un incident que sa renommée traversera le Sud Vietnam.

Au cours d'une fête locale, deux chinois firent une démonstration d'Arts Martiaux peu convaincante. Ne désirant pas perdre la face devant le public vietnamien, l'organisateur pria Me CHAU QWAN KI de présenter une image plus digne de l'Art Martial. Quoique réticent, Me CHAU QWAN KI s'exécuta et émerveilla l'assistance. Les deux démonstrateurs doutant de son efficacité réelle, le défièrent et furent mis hors de combat en quelques secondes ... Plusieurs chinois lui demandent alors de les accepter comme disciples. Très longtemps, Me CHAU QWAN KI ne consentira à dévoiler ses connaissances qu'aux chinois.

En 1956, il vient travailler à CHO LON, comme herboriste et acupuncteur, il ouvre une boutique dans la rue QUANG TRUNG. Il n'y reste que six mois et devient ensuite Maître de Cérémonie dans un temple. Ses fonctions sont multiples. Outre l'organisation des cérémonies, il soigne les fidèles qui fréquentent le temple.

Il crée alors le premier club d'Arts Martiaux et fait connaissance de plusieurs experts vietnamiens Me LE VAN KIEN, Me LONG HO HOI, Me TRUONG THANH DANG, Me LE DAI HOAN, et un compatriote l'expert LAI QUI, qui conscients de sa valeur technique, le convainquent de régulariser sa situation; il se fait naturaliser Vietnamien et se licencie à la Fédération Vietnamienne des Arts Martiaux (TONG CUOC QUYEN THUAT VIETNAM). Il participe ensuite à plusieurs grandes rencontres d'où il sort régulièrement vainqueur. Il est alors considéré comme le plus grand Expert des Méthodes Chinoises de la région.

C'est à partir de 1969, alors qu'il poursuit ses recherches sur l'expropriation de l'énergie, qu'il ressent les premiers malaises. Il rédige son testament. C'est le propre père de Maître PHAM XUAN TONG qui, lui rendant visite, le trouve inanimé. Il décède quelques heures plus tard, à l'hôpital de CHO RAY, suite d'une hémorragie cérébrale.

C'est le Maître PHAM XUAN TONG alors en France, qu'il choisira comme successeur et à qui il fera remettre quelques uns des livres qu'il a écrits spécialement à son intention ainsi que son testament.

Règlement intérieur de l’école QKD ODON

Le respect de l’étiquette

Accepter l’étiquette (*), c’est affirmer son désir d’apprendre, son désir de s’auto-reguler.

« Règle du Jeu » librement consentie, l’étiquette est essentielle et répond à plusieurs objectifs.

(*) Etiquette : cérémonial en usage

Elle détermine :

La conduite du pratiquant :

Pendant le cours, le pratiquant s’engage à respecter les règles suivantes :

- Se conformer aux 10 principes fondamentaux du Quan Khi Dao

- Respecter la propreté des locaux utilises

- Respecter l’interdiction formelle de fumer dans les vestiaires et dans la salle d’entraînement

- Tenir propre son VO PHUC (tenue noire) qui ne devra être ni décousu, ni taché

- Entrer dans la salle d’entraînement en ayant les pieds et les mains propres (les ongles des mains et des pieds devront être soigneusement coupés)

- Ôter tout objet risquant de provoquer une blessure : bague, montre, gourmette, chaînette, collier, …

- Respecter les horaires des cours et lors d’un retard effectuer 30 flexions-coups de pieds puis reprendre sa place dans le groupe

- Observer le silence pendant l’entraînement

- Effectuer le salut avant et après le cours

- Respecter le responsable technique ou l’instructeur et les saluer après avoir demandé un renseignement

- Signaler les blessures avant l’entraînement

- Utiliser un bandeau pour maintenir les cheveux longs

- Porter une paire de chaussons n’est pas indispensable mais toléré

- Avoir une attitude correcte debout et assise (jambes croisées ou assis sur les talons)

- Renouer sa ceinture en posant un genou au sol (QUI TAN)

Les rapports entre pratiquants :

- Entre pratiquants, les rapports doivent être empreints de courtoisie et de respect

- La hiérarchie technique prédomine sur toute distinction d’ordre social ou physique

- Le débutant a tout à apprendre de son aîné et le considère en conséquence

La place occupée par le pratiquant lors du salut collectif revêt une importance toute particulière. Les plus gradés se placent devant et à droite, face au professeur.

En toutes circonstances, le pratiquant exprime sa reconnaissance envers son partenaire :

- En le saluant avant et après un enchaînement technique ou combat

- En travaillant au même rythme que lui, notamment s’il est moins expérimenté

- En l’aidant en cas de difficulté

Les rapports entre professeur et élèves :

L’étiquette apprend à chacun à trouver sa propre place, à se situer vis-à-vis des élèves, mais également vis-à-vis du professeur.

Dans la salle d’entraînement, celui avec qui l’on conversait familièrement quelques minutes plus tôt devient l’enseignant qui va guider notre progression.

S’il ne doit pas apparaître comme une instance supérieure, inaccessible, censoriale et répressive, il ne peut pas non plus laisser se développer une atmosphère de familiarité.

L’application instantanée des conseils donnes, le silence observé lors des explications, le salut précèdent et suivant toute intervention de sa part, autant de témoignages de reconnaissance envers celui qui consacre du temps sur ses loisirs pour enseigner l’art martial.

Le débutant gardera en mémoire que le professeur est avant tout un pratiquant qui poursuit son entraînement, qui a conscience de ses lacunes et qui les comble par une pratique régulière.

Le respect de l’étiquette impose au pratiquant une attention soutenue et développe ainsi sa vigilance, sa disponibilité physique et mentale.

L’étiquette varie d’une école à l’autre mais les principes qui la régissent demeurent immuables.

Les 10 principes fondamentaux

Les pratiquants du Club Quan Khi Dao Caen s’engagent à se conformer aux 10 principes suivants :

1 ) Appliquer rigoureusement le règlement intérieur du Club, Honorer l’esprit ancestral de l’art martial.

2 ) Atteindre le haut niveau technique par l’assiduité aux cours tout en cultivant la Volonté, La Persévérance, et la Patience.

3 ) Considérer la pratiques des combats d’arts martiaux et les assauts libres comme un moyen de progresser et non comme une fin en soi.

4 ) Cultiver la grandeur de l’art martial par le Respect et la Confiance envers vos instructeurs.

5 ) Développer le Quan Khi Dao selon les nobles traditions millénaires transmises par les Maîtres.

6 ) Etre fort pour être utile et non pour nourrir sa vanité et son orgueil.

7 ) Respecter tous les styles des autrres écoles et ne faire usage de l’art martial qu’en cas de légitime défense.

8 ) Rester unis, respecter les gradés et les dirigeants, faire preuve de fraternité véritable entre les membres.

9 ) Se perfectionner par l’autocritique, admettre les savoir perdre pour mieux réussir, cultiver la confiance en soi.

10) Servir la vérité avec discernement. Edifier son for intérieur par la pratique des vertus morales telles que :

Modestie

Simplicité

Tolérance

Probité

Droiture d’âme.

Le QUAN KHI DAO et ses composantes

Son Symbole :
LE DRAGON

Il représente l'esprit chevaleresque

~

Son But :
LA SERENITE

Comme l'ensemble des arts martiaux traditionnels extrême-orientaux, le Quan Khi Dao est un art de vivre.

Grâce à une progression évoluant selon le niveau personnel, la pratique régulière assure une détente, une amélioration de la concentration souvent insoupçonnée chez le débutant et favorise la prise de conscience de l'énergie interne.

Conscient de ses possibilités mais aussi de ses limites, libère des tensions multiples, le pratiquant avance progressivement sur la voie de la sérénité.

~

Son Principe :
HARMONIE ENTRE LA FORCE PHYSIQUE ET L'ÉNERGIE VITALE

Ce principe (CUONG NHU TUONG THOI) découle de la LOI des POLARITÉS (KINH DICH).

Fortement influencé par la philosophie Taoïste, le QWAN KI DO fonde sa progression sur deux formes de travail apparemment opposées et cependant intimement liées et complémentaires.

Durant les premières années de pratique (4 à 5 ans jusqu'à la ceinture noire approximativement) le pratiquant développe son potentiel physique (force, endurance, résistance, souplesse...) par l'étude d'un programme portant essentiellement sur les techniques de poings, de pieds, de déplacements, la pratique des combats...

A partir de ce grade, l'accent est mis sur un type de travail plus personnel, plus interne. L'élève découvre des THAO QUYEN antiques spécialisés sur la respiration, la casse. Les enchaînements proposés lui permettent d'éveiller son intuition... Aux enchaînements codifiés mettant en oeuvre réflexes et force se substituent des mouvements de saisie impliquant le pratiquant dans l'action simultanée développant ainsi ses qualités de perception, d'anticipation.

L'équilibre entre ces deux formes de travail, l'aboutissement de cette progression vise à la découverte de la VOIE de la SAGESSE et est symbolisée par :

Le QUAN KHI DAO et ses différents acteurs

Le Quan Khi Dao et les Enfants :

Peu d'enfants résistent au plaisir de découvrir un art martial. Sport d'équilibre et complémentaire des activités de plein air, il convient à tous, petits et grands. En raison de leur fragilité et de leur état d'évolution permanente, un enseignement adapté à leur morphologie et à leur âge est proposé. Il consiste en une initiation, une préparation à la véritable pratique de l'art martial : culture physique, exercices de musculation spécifique, assouplissements, technique de base, jeux éducatifs, études d'enchaînements techniques codifiés...
La durée de l'entraînement est plus courte, l'atmosphère plus détendue bien que le même cérémonial et la même discipline soient respectés.
La pratique raisonnée du QWAN KI DO favorise le développement harmonieux de tous les muscles et oriente l'enfant vers la maîtrise de son corps. Elle l'aide à acquérir la souplesse, l'adresse mais aussi à vaincre la timidité et dans certains cas à reprendre confiance en soi. Aucune violence dans leurs évolutions, mais la recherche constante de l'équilibre, de la perfection du mouvement, de la beauté et de l'efficacité de l'enchaînement avec un profond respect du partenaire.

Le Quan Khi Dao et les Personnes âgées :

En raison de sa richesse technique, le QWAN KI DO peut convenir également aux personnes d'âge mûr.

L'âge chronologique est un repère imprécis dans l'évaluation du vieillissement humain. Les divers critères habituellement retenus varient d'une personne à l'autre : aspect extérieur (attitude), involution dermique, involution physiologique. Quant aux critères psycho-intellectuels, même si les capacités intellectuelles diminuent dès la trentaine, ils ne constituent certainement pas une référence concluante. De nombreuses personnes manifestent des dons exceptionnels pendant cette période. Les experts en arts martiaux célèbres ne se sont ils pas révélés à un âge avancé?
La Sagesse n'est-elle pas habituellement symbolisée par un patriarche?

Le QWAN KI DO peut se pratiquer à tout âge. Seules, l'optique et l'intensité de l'entraînement peuvent varier. En raison de la fragilisation des tendons, des modifications cardio-respiratoires, le rythme de l'entraînement sera modéré et axé vers des efforts d'endurance. Seront privilégiées les techniques dites "souples" au sens noble du terme à savoir : gymnastique "TAM THE" pour la préparation et le retour au calme, étude approfondie des enchaînements nécessitant le contrôle de la respiration lié à des déplacements maîtrisés. Seront proscrites toutes les techniques acrobatiques et violentes. Dans tous les cas, le pratiquant apprendra à modérer lui-même ses efforts, à prendre conscience de ses limites. Le cours non directif l'autorisera à doser son propre entraînement.

Le Quan Khi Dao et les Féminines :

Le QWAN KI DO convient également au tempérament féminin. Le style de souplesse et de beauté adopté lors des entraînements vise avant tout à l'harmonie du corps.

La pratique régulière du QWAN KI DO assure le développement harmonieux de tous les groupes musculaires, développe l'aisance gestuelle et motrice, aiguise les réflexes, et constitue une excellente gymnastique du corps.

Les techniques défensives et offensives abordées dans un style de souplesse arment la pratiquante de réflexes pouvant se révéler très efficaces en cas de danger...

Les techniques de respiration et de relaxation enseignées procurent rapidement une sensation de détente, de bien-être et de concentration.

Les Armes Traditionnelles

L'étude des armes traditionnelles fait partie intégrante du programme d'enseignement officiel du Quan Khi Dao.

Au sein du club puis à l'occasion des stages régionaux et nationaux, le pratiquant peut découvrir, s'initier ou se perfectionner dans le maniements des différentes armes.

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